Se rétablir du goitre naturellement Expérience vécue de Kristen Barron

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 J’ai été initiée à la santé naturelle à l’âge de 16 ans. Ma mère lisait des livres sur la santé naturelle. Ensemble, nous avons fait des cures de jus, nous avons cessé de boire du lait, de manger de la viande rouge, etc. Elle m’a appris la valeur d’un corps équilibré. J’ai depuis essayé de bien vivre et d’appliquer les choses qu’elle m’a apprises.

 
Les symptômes commencent à apparaître
À 30 ans, ma vie perdit son équilibre. J’avais une carrière immobilière couronnée de succès et j’étais très impliquée dans mon travail. Les heures étaient longues et malsaines. Mes habitudes alimentaires se détérioraient. Je mangeais de la viande rouge, de la friture, etc. J’étais à la course tout le temps. Ajoutez le stress d’un divorce.
J’étais en bonne condition physique, ou du moins je le croyais. J’allais au gymnase plusieurs fois par semaine et je courais cinq à huit kilomètres chaque jour. Néanmoins, j’ai commencé à remarquer que quelque chose n’allait pas quand je courais. Soudainement, au lieu de performer mieux chaque jour, je devenais progressivement de plus en plus fatiguée et je courais chaque jour une distance plus courte. Mon pouls ne se rétablissait pas aussi vite après la course. Mon cœur continuait de marteler. Il commencerait même à battre fort quand j’étais assise sur mon lit. J’ai finalement dû m’arrêter parce que je ne pouvais courir que quelques mètres. J’avais couru toute ma vie et n’avais jamais vécu cette expérience auparavant. Je ne savais plus quoi faire.
Après environ un mois de fatigue suivi d’épuisement profond, j’ai décidé de rechercher les conseils de certains experts en santé. J’ai expérimenté toutes sortes de régimes, de vitamines, sans résultat. Mon cœur battait toujours vite. J’ai passé un électrocardiogramme : on m’a dit que mon cœur était en excellente condition. Personne ne pouvait identifier mon problème.
Puis je suis devenue sensible à la chaleur et ma peau est devenue poisseuse. J’ai perdu mes poils sur mes bras, mes pieds et le quart de mes cheveux. Personne n’a rien remarqué parce que j’avais toujours eu les cheveux épais, mais je le savais et cela me préoccupait.
Quelques mois plus tard, j’ai perdu beaucoup de poids rapidement. Je prenais trois gros repas par jour et un demi-litre de crème glacée, mais je continuais à perdre du poids. Quand j’ai vu des photos de moi, je me suis rendu compte que j’étais trop mince et mes yeux semblaient un peu exorbités.
Six mois plus tard, soudain tout a changé complètement. J’ai commencé à prendre du poids. Je suis devenu beaucoup plus grosse que j’étais auparavant. Mon cycle menstruel s’est arrêté et mes poils pubiens sont devenus complètement gris. Que diable m’arrivait-il ?
Des mois plus tard, ma vue a changé. J’étais incapable de lire des affiches à n’importe quelle distance sur l’autoroute. Tous ces changements sont survenus sur une période d’un an et demi. J’ai alors commencé à avoir vraiment peur. J’entrais sur l’autoroute un jour et j’ai accidentellement enfoncé le pare-chocs d’une voiture. Deux semaines plus tard, j’ai perdu le contrôle de ma voiture toute neuve. J’en ai abîmé tout un côté en raflant un mur. Je me voyais au ralenti pendant que je conduisais et que je rasais le mur littéralement incapable de corriger ma trajectoire. L’incident était terrifiant et personne ne savait ce qui n’allait pas chez moi.
Ma mère avait remarqué que mon cou grossissait; j’ai ignoré ce commentaire qui me semblait inopportun. Mais quelque chose n’allait pas dans ma gorge; depuis des mois, je m’étais étouffé à plusieurs reprises dans ma voiture. Je conduisais et soudain j’étouffais et ne pouvais pas respirer. Je devrais m’arrêter jusqu’à ce que ce malaise cesse. C’était effrayant. J’avais de la difficulté à dormir la nuit parce que mon cœur battait trop fort. Mes muscles étaient faibles et j’étais en ruine.
 
Finalement, un diagnostic : la maladie de Grave
Tout a alors tourné. J’ai rencontré une femme médecin très aimable dans une soirée. Nous avons parlé de ce que j’avais vécu et dans son regard j’ai vu qu’elle avait identifié mon déséquilibre. Elle a touché mon cou et m’a dit « Chérie, c’est votre thyroïde, vous avez un goitre. » En effet, on peut sentir le goitre en touchant le cou, mais seulement s’il est devenu gros. Elle m’a conseillé de voir un endocrinologue. Enfin quelqu’un pourrait m’aider!
Le docteur qu’elle m’avait recommandé a pris des échantillons de sang. Quelques jours plus tard, il m’a dit de sa voix la plus grave que j’avais les pires taux de thyroïde qu’il n’ait jamais vus. Les voici.
 
Taux de thyroïde                   Résultats                                     Normal
T4                                                  23 mcg/dl                                   Entre 5 et 13 mcg/dl
T4 Index                                      29                                                  Entre 5 et 13
T3 nivellent                                813 ng/dl                                    75 – 175 ng/dl
Il m’a dit que je devais me faire enlever la thyroïde immédiatement. J’ai été choqué. Je n’ai rien dit et je suis partie.Il m’a appelé le lendemain et m’a dit : « Madame, même si vous n’aimez pas ce que je vous ai dit, vous avez une maladie grave et si vous ne prenez pas de traitement, vous mourrez dans quelques semaines. Vous devez obtenir de l’aide tout de suite! »
J’avais très peur. Je suis allée chercher un autre avis. J’ai vu un l’endocrinologue principal à l’université de Los Angeles. En plus des prises de sang, on m’a fait un examen physique et on m’a dit que ma thyroïde avait 4 fois la taille normale et mon œil gauche était plus saillant que le droit, ce qui expliquait ma vision embrouillée. (Je sais maintenant que les yeux exorbités sont causés par une accumulation de graisse derrière les yeux.) Avec un visage tout aussi grave, le docteur m’a dit : « Vous avez les taux de thyroïde les plus hauts que j’ai vus en 30 ans! Vous avez la Maladie de Grave. Votre glande thyroïde est morte. Nous devrons vous administrer un traitement dans quelques jours, soit l’enlever par la chirurgie soit la tuer avec de l’iode radioactif. »
Je ne comprenais pas la logique de sa recommandation donc j’ai innocemment demandé pourquoi ils devraient le tuer ou l’enlever si elle était déjà morte. Il s’est alors énervé, s’est levé, m’a regardé d’un air sévère et m’a dit : «C’est ce que nous devrons faire pour vous sauver la vie. »J’ai posé une autre question : « Quelle est la cause de cette maladie ? » Il m’a répondu : « Tout ce qu’on sait, c’est que c’est une maladie de jeune femme. » Sa réponse ne m’aidait pas tellement. Je lui ai demandé si le stress que j’avais accumulé pouvait en être la cause. Sa réponse a été : « Non, cela n’a aucun rapport. » J’étais étonnée.Je lui ai posé une autre question qui l’a clairement ennuyé : « Je crois que toutes les parties de notre corps ont une fonction; si vous enlevez ou brûlez ma thyroïde, n’allez-vous pas déranger l’équilibre de mon corps; cela n’empirera-t-il pas la situation ? »Il m’a dit de ne pas m’inquiéter : ils équilibreraient mon métabolisme avec de la thyroxine synthétique.
Je n’étais aucunement intéressée par les interventions que l’on me proposait. De toute façon, je ne voulais ni la chirurgie ni l’iode radioactif. Il m’a rappelé que je mourrais dans deux semaines!J’ai ajouté : « Donnez-moi quelques jours pour y penser. En attendant, y a-t-il quelque chose que vous pouvez me donner pour me tenir en vie ? » Il ajouta : « Si on vous amène à la salle d’urgence suite à une tempête de thyroïde, je ne me précipiterai pas. Tous vos organes internes risquent alors d’éclater! » Il m’avait fait peur « à mort ». Il m’a prescrit un médicament pour la thyroïde et un pour le cœur en cas de problème immédiat, car j’étais en danger d’une crise cardiaque fatale.
Comme je partais, il m’a demandé comment je retournais à la maison et quand je lui ai dit que je conduisais ma voiture, il a été choqué. Il ne m’a pas crue. Il a conclu : « Cherchez-vous à vous tuer. »
J’ai quitté l’hôpital, choquée, effrayée. Je ne voulais pas mourir; j’avais seulement 30 ans! J’ai apporté les prescriptions parce que j’avais besoin de rester en vie assez longtemps pour trouver une façon naturelle de remettre mon corps en équilibre.
 
Découvrir un traitement
Au fond de mon cœur, je savais qu’en enlevant la cause de mon déséquilibre mon corps se guérirait.
J’avais entendu parler d’Ann Wigmore qui s’était guérie du cancer en prenant de l’herbe de blé. J’ai découvert son institut, je l’ai retracée et découvert qu’elle était dans ma ville pour donner des conférences. J’ai communiqué avec les gens qui l’accueillaient.
J’ai pris rendez-vous, je lui ai décrit ma situation et lui ai demandé son aide.
J’ai réglé mon divorce, vendu notre maison et déménagé dans un studio. J’étais alors trop faible pour travailler. L’effort exigé pour me lever le matin, prendre un verre d’eau et retourner au lit m’épuisait. En fait, j’ai passé des mois au lit. Deux fois j’ai pensé que j’allais mourir. Quand j’ai appelé le docteur, il m’a dit que ça ne ressemblait pas à une crise cardiaque, donc je ne suis pas allé à l’hôpital. Je me suis reposé jusqu’à ce que ça passe.
 
Le programme de retour à la santé
Le programme que j’avais mis au point avec de l’aide comprenait des élémentsphysiques, mentaux et spirituels.
Facteurs physiques
Alimentation : j’ai mangé cru pendant une année des aliments biologiques locaux ainsi que de l’herbe de blé et des pousses notamment de tournesol, sources d’enzymes crues, que je cultivais dans mon appartement. Je buvais des jus de fruits, de légumes et d’herbe de blé que je faisais avec une centrifugeuse. Mes repas principaux étaient constitués de salades fraîches avec ma propre sauce fraîche, des noix ou des graines, ou un potage cru. Je consommais aussi un peu de choucroute pour ses bactéries probiotiques. Le matin je mangeais de la pastèque avec du jus un citron.
Nettoyage interne : j’ai aussi fait des lavements à l’herbe de blé.
Exercice : même si le docteur m’avait catégoriquement dit de rester au lit et de ne pas faire d’activité physique, je nageais ou je marchais environ 20 minutes par jour sous la surveillance d’un ami, puis je retournais au lit. Je me sentais mieux ensuite ; l’activité favorisait la circulation du sang.
 
Facteurs mentaux et spirituels
Je savais qu’il était très important de changer mes habitudes alimentaires et de rester physiquement active. J’ai adopté une attitude positive face à tout cela. Je méditais deux fois par jour. Je visualisais mon corps enveloppé d’amour, et de la lumière blanche de la guérison. Je sentais alors mon corps picoter partout. Je sentais l’énergie circuler partout dans mon corps. Je devenais alors calme et la douleur cessait. Je suis persuadée que ces exercices ont accéléré le processus de guérison.
 
Persister
Ce que j’ai fait pour me guérir paraît et est effectivement très simple. Une fois que je me sentais un peu mieux, je me suis préparé un plat cuit, j’ai aussitôt senti mon cœur battre très vite. J’ai alors décidé de persévérer fidèlement dans l’application de ce programme.Pendant une année, je me suis consacrée à me rétablir à temps complet.
J’ai pratiquement passé les trois premiers mois au lit. Puis quand j’ai commencé à regagner mon énergie, j’ai augmenté mon activité physique. Mon pouls était encore très rapide, mais n’était plus à ce que j’ai considéré comme un niveau dangereux. J’ai constaté que le médicament que le docteur m’avait prescrit pour le cœur ne faisait aucune différence et je m’en suis sevrée.
Après un an de ce programme, mon cycle menstruel a recommencé et mes poils et cheveux gris ont commencé à revenir à leur couleur normale. J’ai commencé à vivre une vie plus normale. J’ai estimé que j’étais en rémission et en un mois je me suis sevrée du médicament qu’on m’avait prescrit pour la thyroïde. Je ne consommais alors aucun médicament.
Je suis retourné voir le docteur pour être évaluée et il a confirmé que mes niveaux de thyroïde étaient entièrement dans des limites normales. Il a ajouté que je pourrais commencer à réduire ma médication. Quand je lui ai dit que je n’en prenais plus depuis longtemps, il m’a félicitée « Bon travail! », puis il s’est ravisé et m’a dit que j’aurais pu mourir d’une crise cardiaque en agissant ainsi. Il a ajouté que c’était seulement une rémission provisoire, que j’aurais toujours cette maladie, qu’elle reviendrait s’il y avait un stress dans ma vie. Tout le temps où il parlait, je me disais « Non, je resterai en santé! » Malgré les nombreuses tensions sévères que j’ai eues dans ma vie dans les 25 dernières années, je n’ai jamais eu de rechute.
Au cours des années, j’ai fait part de mon expérience à plusieurs personnes. À leur question « Comment guérir la thyroïde ? », je réponds que je n’ai rien fait pour viser ma thyroïde. J’ai travaillé pour remettre mon corps en équilibre et alors il s’est guéri lui-même!
Je précise. Si mon approche naturelle n’avait pas fonctionné, si mes taux de thyroïde n’avaient pas commencé à baisser presque immédiatement, si je n’avais pas commencé à me sentir mieux, j’aurais pris l’itinéraire médical. Je n’avais aucune intention de mourir pour prouver un point. Il n’y a aucune garantie de récupérer la santé et de guérir.
Personnellement, je suis heureuse d’avoir consacré une année à me remettre sur pieds. Avec une thyroïde qui fonctionne normalement, ma vie est merveilleuse!

 

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