Soleil stimule l’immunité et protège la peau

Et si le soleil, décrié par les dermatologues depuis plusieurs années, était un précieux allié de notre santé ? Des biologistes norvégiens et américains* affirment que l’exposition prolongée au soleil est essentielle pour la production de la vitamine D, élément essentiel pour la santé de nos os et de notre système cardio-vasculaire. Le soleil reste la source naturelle de vitamine D par excellence.

 
Une question de latitude
Ces chercheurs ont comparé les taux de mortalité dus à différentes formes de cancer selon la latitude, de l’Australie à la Norvège. Ils ont découvert que les personnes qui vivent dans une région plus ensoleillée risquent moins de mourir d’un cancer interne que celles qui résident dans une région plus nordique. En outre, les personnes souffrant d’un cancer (côlon, sein, prostate, poumon, peau), voient leurs chances de guérison s’accroître si elles habitent une région plus ensoleillée.
Les chercheurs ont découvert une corrélation entre le taux sanguin de vitamine D chez les personnes qui profitent de  l’ensoleillement et chez les personnes qui présentent un cancer. Ainsi, les Australiens qui s’exposent longuement au soleil produisent 3,4 fois plus de vitamine D que les Britanniques et près de 5 fois plus que les Scandinaves.
Ils ont également constaté que l’incidence des cancers du côlon, du sein et de la prostate va en augmentant du nord vers le sud, mais le taux de survie est plus élevé au sud qu’au nord.
Ces études confirment que le soleil est bénéfique à l’organisme, entre autres, aux systèmes nerveux, musculaire et hormonal. Il permet notamment de fixer le calcium sur les os, grâce à la synthèse de la vitamine D. Nul besoin de s’y exposer longtemps. Vingt minutes par jour suffisent.
Un bon indice pour éviter la surexposition au soleil est la sensation euphorique qui caractérise le début de l’exposition. Lorsque celle-ci se dissipe, c’est le signe que la durée est suffisante.
 
Toutefois, nous savons que le soleil produit des radicaux libres. D’où la nécessité de s’assurer de prendre suffisamment d’aliments antioxydants, sources des vitamines A, C, E, et de sélénium, notamment noix de pacane, noisettes, amandes, canneberges, framboises, haricots rouges, pommes rouges.
 
* Dr Richard Setlow, biophysicien du Laboratoire national de Brookhaven, Résultats parus dans Proceedings of the national Academy of Sciences, dans les Annales de l’Académie nationale américaine.

 

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