Visualisation réduit le stress

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On pense toujours à quelque chose. Dans toute situation on pense à ce qui va sans doute se passer. Quand le téléphone sonne on pense qui ça sera et sans doute quelle sera la nouvelle qu’on nous annoncera. Quand on reçoit une convocation, on pense à la proposition qu’on nous fera et à la façon dont on réagira et dont l’autre réagira aussi. Quand on mal quelque part, on pense que c’est un signe de telle ou telle condition et on pense à la façon dont elle évoluera.

Quand on va passer son examen ou jouer son match, on pense aux obstacles auxquels on fera face, on entrevoit comment on va y réagir et quel sera notre résultat. Quand on va discuter avec quelqu’un on imagine comment se déroulera la conversation et comment elle se terminera.

 
On peut laisser son imagination vagabonder au hasard. On peut aussi orienter sa pensée dans des directions qui nous soient favorables. C’est ce qu’on fait quand on pratique la visualisation.
La visualisation a de multiples applications pratiques. Voici les principales.

La visualisation s’avère :

  • Plutôt efficace pour réduire la douleur, améliorer les fonctions motrices.
  • Efficace pour réduire et prévenir le stress et l’anxiété.
  • Très efficace pour développer la créativité, pour améliorer sa performance dans les sports : elle fait maintenant partie de l’entraînement de tout athlète de haut niveau.
  • Très efficace pour modifier un comportement, soutenir le corps dans ses efforts de rétablissement; elle fait partie de ce la psychoneuroimmunologie, qui a démontré que la visualisation constructive augmente la puissance du système immunitaire.

La visualisation est la capacité mentale de se représenter une situation, une émotion, une pensée, une sensation, un objet, un son, etc.
Cette représentation déclenche les mêmes effets physiologiques que la réalité, à une intensité plus ou moins forte, selon sa capacité personnelle d’évocation. Quand, par exemple dans le noir dans un endroit inconnu on entend un bruit insolite, on imagine qu’un voleur nous suit, on a très peur et on ressent dans son corps sont pratiquement les mêmes sensations que si un voleur nous approchait vraiment. De même, en attendant une amie qui s’en vient par le train, on imagine déjà la serrer dans nos bras et on éprouve une sensation agréable, même si elle n’est pas encore arrivée. Ou encore, en voyant que dans un travail il ne nous reste qu’une petite partie à faire, on éprouve un certain état de détente, qu’on ressent dans notre corps tout comme dans notre esprit. On constate avec ces exemples qu’on visualise, qu’on imagine, qu’on se crée des images, presque constamment.

Faisons deux expériences.
Imaginez-vous en train de couper un citron, de sentir son odeur, puis d’y mordre à pleines dents. Vous éprouvez alors à un degré plus ou moins fort, la réaction physiologique reliée au goût et à l’acidité de ce fruit, même si cette saveur n’est qu’imaginée.
Imaginez, visualisez le sang qui circule dans votre corps. Imaginez en particulier le sang qui sort du cœur, coule dans les artères jusqu’à votre bras gauche, puis descend dans votre bras et jusqu’à votre main gauche. Quand on réussit cette visualisation, on sent la main gauche devenir plus chaude. On peut faire la même expérience avec la main droite, le pied gauche, le pied droit, l’estomac, l’intestin, le foie ou tout autre organe ou partie du corps. On peut avoir besoin d’un certain nombre de séance d’entraînement pour obtenir ce résultat. Par la visualisation on peut donc produire des changements dans notre organisme

 

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