Énergie Comment en avoir plus

 

L’énergie vient du repos, et non de l’alimentation
Chaque soir nous nous couchons avec moins d’énergie que nous nous sommes éveillés au matin. Nous prenons alors environ huit heures pour recharger les batteries de notre système nerveux. C’est ainsi que notre corps régénère son énergie. Pendant le sommeil le corps se répare et reconstitue son potentiel énergétique. C’est là la source de notre énergie.
L’alimentation ne nous donne pas d’énergie. Elle fournit les nutriments que le corps utilise pour fonctionner. Et on a besoin d’énergie pour assimiler les nutriments. Et quand on est affaibli on n’a même pas l’énergie pour digérer..
 
Une alimentation faible en gras donne plus d’énergie
La digestion exige un travail physiologique considérable. Après un repas copieux on se sent lourd parce que sa digestion prend beaucoup d’énergie. Par contraste, un repas de fruits laisse léger, parce qu’il est facile à digérer, et fournit beaucoup de nutriments énergétiques, notamment des sucres biologiques faciles à assimiler.Les aliments crus exigent peu d’effort de digestion, et donnent beaucoup de vitamines et de minéraux, ainsi que de l’eau pure, et très peu de calories.
La digestion des aliments féculents et surtout les aliments gras exige beaucoup plus d’énergie. Elle exige plus d’enzymes digestives, et dure plus longtemps.
Pour savoir quelle énergie un aliment peut procurer on doit évaluer quels nutriments il apporte et quelle énergie il exige pour être digéré.
 
L’activité physique prend de l’énergie, et en donne en retour
Comment l’activité physique donne-t-elle de l’énergie?Les gens physiquement actifs, comme les athlètes, dorment mieux, récupèrent davantage, digèrent mieux et se sentent plus éveillés pendant le jour. À court terme, une activité physique dépense de l’énergie. À long terme, l’activité physique recharge davantage l’organisme.
 
Le mirage de la stimulation
On confond l’énergie avec la stimulation, la régénération profonde et l’excitation rapide.Par exemple quand on prend un stimulant comme la caféine, le chocolat ou le cacao, on a l’impression d’une augmentation rapide d’énergie. Or, la caféine ne donne pas d’énergie. Elle ne contient pas d’élément nutritif. La caféine étant toxique, l’organisme déclenche une production accrue d’hormones de stress, comme l’adrénaline, augmente la tension artérielle et le rythme cardiaque… pour éliminer ce produit du corps. Une fois cette sensation d’accélération passée on ressent plus de fatigue, et on a notamment besoin d’une dose sans cesse plus grande de caféine pour ressentir les mêmes effets. Em fait, la caféine stimule, excite, et ne donne pas d’énergie. En fait, elle gaspille le capital d’énergie du corps.
Stimuler ou surexciter un corps épuisé, affaibli ne donne pas d’énergie mais épuise l’organisme. Le corps perd de son énergie quand on le force à agir alors qu’il n’en a pas la force vitale. C’est comme forcer une personne épuisée à travailler alors qu’elle tombe de sommeil ou fouetter un cheval fourbu pour le faire courir malgré son épuisement.
Le corps génère puis dépense de l’énergie. Stimuler le corps ou un des ses organes à agir malgré son épuisement, c’est gaspiller l’énergie, c’est dépenser quand on a déjà dépassé son budget.
Le corps peut régénérer son énergie tant qu’il dispose des nutriments essentiels pour fonctionner et tant que ses organes ont la vigueur pour le faire.
Toute mesure qui dépense davantage son énergie diminue son pouvoir vital. Si la stimulation est répétée souvent ou poursuivie longtemps, elle entraine l’épuisement. L’épuisement est proportionnel à la stimulation.
Toute stimulation est suivie d’une nouvelle fatigue. Plus la stimulation est grande, plus la dépense d’énergie est grande. Plus on croit avoir gagné de l’énergie et plus on en a dépensé et perdu.
Et plus souvent on recourt à des doses plus fortes ou plus fréquentes ou différentes de stimulant pour obtenir le même résultat: plus de café, d’alcool, de drogue de plus en plus forte ou de bruit pour obtenir la même sensation de fausse vigueur… et plus la période de récupération est longue.
En forçant ainsi le corps à s’activer on ne corrige pas les causes de cette fatigue. 
 
La fatigue accumulée
Quand ce pouvoir régénérateur est affaibli l’énergie n’est pas disponible.  Une fatigue accumulée, suite à un gaspillage d’énergie, a besoin de repos pour recharger ses batteries biologiques.
Une personne revient à la maison très fatiguée après une dure journée de travail. Elle peut prendre un stimulant — alcool, café, film excitant, etc. — qui lui donnera l’impression d’avoir de l’énergie, ou faire une sieste, ce qui la remettra vraiment en forme.
Après des semaines, des mois ou des années de pareil surmenage ses énergies sont au plus bas. Tous les traitements pour stimuler un organe ou un autre ne font qu’épuiser le système nerveux. 
 
Éviter les draineurs d’énergie
Un organisme fatigué est saturé de toxines accumulées, comme un budget grevé de dépenses excessives. Avant de penser à augmenter les revenus on doit alors réduire les dépenses!
On peut déjà avoir plus d’énergie, en évitant les draineurs d’énergie physique et émotionnelle: le manque de but dans la vie, les relations destructrices, les emplois stressants, les amis pessimistes, les soucis financiers. l’environnement pollué, etc.
 
Le repos favorise l’élimination et la régénération de l’énergie
La régénération des énergies par le repos est la mesure la plus efficace.  Toute activité produit des déchets, des toxines, qui sont éliminées pendant la période de repos. L’activité constitue une dépense d’énergie alors que le repos, le sommeil en constitue la régénération. Un organe à qui on donne assez de repos récupère, se restaure et, au besoin, se répare, et retrouve sa vigueur et accroît son efficacité.
Un foie n’est pas paresseux, mais il peut être surmené. Plutôt que de le stimuler, il vaudrait mieux lui permettre de se reposer par une alimentation plus légère, moins grasse.
L’activité physique et mentale consomme beaucoup d’énergie. Cette activité, suivie par un repos, rend à nouveau l’énergie disponible pour un autre travail.
Dans un état de fatigue accumulée on perd temporairement sa vitalité physique, mentale, sexuelle et sensorielle. Écouter et respecter ces signes de demandes de repos redonneront de l’énergie.
 
Recharger ses batteries
Pendant le repos, le corps emmagasine de l’énergie nerveuse, l’énergie par laquelle le cerveau peut commander à tout organe d’agir. Et, plus le corps est faible, plus il a besoin de ne « rien faire » pour se régénérer.
Pour s’assurer d’avoir assez de sommeil se donner une heure supplémentaire au lit. Prolonger sa période de sommeil jusqu’à s’éveiller en forme et sans aide, prêt à exécuter ses tâches quotidiennes dans le bien-être.
 
En silence
Le processus de récupération est silencieux, tout comme nous ne sommes pas conscients que nous grandissons pendant la nuit. Il en est de même de la récupération de l’énergie quand nous l’accumulons. Les processus de la récupération se déroulent durant le sommeil et le repos, mais quand nous sommes actifs nous ne ressentons une nouvelle énergie que par sa dépense.
La récupération se produit pendant le repos, le calme, la relaxation et le sommeil. Nous gagnons de la force par l’inactivité, nous la dépensons par l’activité.
 
Les stimulants
Des stimulants sont ajoutés à plusieurs aliments commerciaux, par exemple la caféine dans les boissons dites «énergétiques».
L’organisme stimulé est forcé de travailler fort pour maintenir son équilibre. 
 
Les stimulants «naturels»
Les bains chauds ou froids ou alternés constituent une stimulation proportionnelle à la violence du traitement. Ils épuisent les énergies vitales.
Des exemple extrême : la mort de Louis Napoléon et celle du prince Albert
Louis Napoléon devait être opéré.  Or son niveau d’énergie était bas.  Pour «augmenter son énergie», on lui donna de l’alcool fréquemment et abondamment. Le cognac maintint un pouls normal jusqu’au moment… où il mourut ! Le cognac avait stimulé son organisme puis épuisé ses forces vitales. 
Souffrant de fièvre gastrique, on lui donna de l’alcool fréquemment et abondamment pour «soutenir son système»  jusqu’à sa mort. Ces doses d’alcool forcèrent son corps à accélérer le pouls et la tension musculaire.  Ce procédé l’a épuisé jusqu’à le faire mourir.
Le jeune prince Albert souffrant il y a quelques années des même malaises fut traité avec du lait. Et il survécut. On lui donna un aliment et non un stimulant, ce qui permit à son corps de se rétablir..
   
Les dépenses psychologiques d’énergie
La répression des émotions ou la culture d’émotions comme la haine, le ressentiment, la peur et la culpabilité dépensent de l’énergie. Une attitude mentale négative vis-à-vis son travail, ses collègues ou ses conditions gaspillent de l’énergie. Les bains chauds fréquents, le travail dans des endroits pollués ou des températures excessives épuisent. Les décisions prises sous tension consomment beaucoup d’énergie. 
Conserver l’énergie nerveuse
Le premier pas pour développer et pour conserver l’énergie nerveuse est de réduire les dépenses physiques, mentales et émotionnelles, augmenter la dose de repos et de détente, cultiver les émotions bénéfiques –joie, satisfaction, espoir, courage, l’amour. 
 
L’activité physique
L’on peut aussi augmenter la provision d’énergie nerveuse disponible par la pratique d’activité physique adaptée à sa condition. On augmente graduellement sa capacité à l’effort en augmentant progressivement l’énergie qu’on dépense et en s’assurant de récupérer complètement. On observera alors qu’on récupère de plus en plus rapidement et qu’on peut accomplir un travail de plus en plus grand de plus en plus longtemps.
 
L’énergie nerveuse
Notre cerveau produit un courant électrique qui fait circuler l’énergie dans notre corps. Durant la journée, nous utilisons cette énergie électrique et à la fin de la journée nous en avons moins. Alors, nous devons aller nous reposer pour recharger nos cellules nerveuses.
Le manque d’énergie nerveuse peut affaiblir gravement toute fonction et diminue l’efficacité physique et mentale. Par exemple, les éclats émotionnels violents incontrôlés vous laisseront physiquement épuisés. La fatigue qui découle d’un travail physique excessif ne laisse pas assez d’énergie pour des activités mentales conscientes, comme le raisonnement ou la prise de décisions.
Manger plus ne donne pas plus d’énergie
Il n’est pas toujours efficace de «manger pour prendre des forces». Si on a vraiment faim et si on mange une nourriture correspondant à nos besoins on en ressortira plus fort. Si on n’a pas vraiment faim ou si on mange plus qu’on a besoin, ce repas ne sera pas entièrement digéré et ni assimilé et on en ressortira affaibli. Le profit net qu’on tire de son repas provient de la somme de nutriments qu’on assimile moins l’énergie qu’on a dépensée pour la digérer. À certains moments on peut disposer de moins d’énergie que nécessaire pour absorber la nourriture qu’on consomme.
Attendre que la faim revienne, se reposer entretemps permettent de reprendre le dessus.
Manger est souvent employé comme stimulant. Par exemple, en fin de soirée, les invités commencent à ressentir le besoin d’aller dormir. On sert un goûter et le corps étant forcé de s’activer pour digérer semble avoir plus d’énergie. Cette stimulation sera de courte durée et le besoin de sommeil encore plus grand ensuite.
 
Taux de sucre, glucide et énergie
Le glucose dans le sang nourrit les cellules du corps. Quand le taux de sucre sanguin monte ou descend à un niveau à risque, la fatigue apparait.  Les glucides que nous mangeons circulent dans notre sang sous forme de sucre.  Si nous ne consommons pas suffisamment de glucides pour combler nos besoins, notre corps transforme les gras et les protéines en sucre. 
 
Pourquoi les glucides simples sont le meilleur carburant
Les protéines sont nécessaires pour la croissance et la reconstruction des tissus, les gras pour l’isolation contre les vibrations et le froid, et la production d’hormones et les glucides comme source de carburant pour toutes les cellules du corps. 
Les protéines, les gras et même les glucides complexes doivent être transformés en glucides simples pour être utilisé comme carburant.  Cette transformation demande beaucoup d’énergie au corps, parfois cela exige plus de carburant que la nourriture n’en contient.  Les glucides simples comme le glucose et le fructose sont facilement digérés et absorbés.  Cette  capacité à conserver l’énergie du corps est essentielle pour assurer les performances physiques.  Les glucides simples des fruits sont une des sources de carburant les plus efficaces; elles demandent peu d’énergie pour être digérés et apportent beaucoup de nutriments utilisables dans l’activité.
 
Le repos et le sommeil, clés d’une santé optimale
Le bon fonctionnement de chacune des cellules du corps dépend de la qualité du sommeil.  En répondant insuffisamment aux besoins en repos du corps nous réduisons les fonctions de désintoxication et de régénération.  Quand on accumule le stress, on manque gravement de sommeil.
Prendre le temps nécessaire pour se reposer et dormir est le meilleur investissement énergétique. 

 

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