On peut être seul-e et ne pas souffrir de solitude, comme on peut souffrir de solitude, même si on vit à plusieurs. Cependant on doit voir des amis assez souvent pour entretenir sa vitalité sociale.
Selon une étude échelonnée sur plusieurs décennies sur les risques de troubles cardiovasculaires, on doit rencontrer un-e ou des ami-e-s au moins quatre fois par semaine pour ne pas souffrir de solitude.
Les effets néfastes de la solitude peuvent prendre jusqu’à deux ans à se manifester.
Ce n’est pas l’isolement qui mène à la solitude, mais la solitude qui mène à l’isolement. Fréquenter une personne solitaire peut même mener au sentiment de solitude. Quand on devient solitaire, les autres commencent à nous éviter, sans doute par instinct de survie, et on devient ainsi de plus en plus isolé.
La solitude engendre stress silencieux, sédentarisme, insomnie, dépression, inquiétude, hypertension, obésité, toxicomanie et comportements autodestructifs, y compris suicide.
La qualité des relations compte beaucoup plus que la quantité. Un-e ami-e, un-e confident-e fiable et compréhensif-ve vaut plusieurs copains.
Les amitiés profondes augmentent la durée de la vie.
Les femmes semblent souffrir plus que des hommes de la solitude et sont plus vulnérables à la contagion d’autres personnes solitaires.
La bonne humeur, l’optimisme, le bonheur est contagieux aussi.