Aider l’enfant à s’endormir

 

Tout s’apprend chez l’être humain, y compris la façon de trouver le sommeil et de bien s’endormir. L’endormissement reste un moment délicat, parfois difficile, aussi bien pour l’adulte que pour l’enfant. La qualité du sommeil de la nuit entière dépend largement de ce moment. Il importe donc d’y accorder de l’attention.
 
Les facteurs physiques
Pour qu’un enfant s¹endorme plusieurs facteurs de confort doivent être présents : Observer les signes de besoin de sommeil : bâillements, ralentissements des gestes, froissements des yeux, etc. Ressentir une fatigue suffisante Réserver un nombre d’heures de sommeil adapté à ses besoins Assurer une chaleur suffisante : au besoin, mettre un pyjama à manches et jambes longues et chaussettes Dégager le nez Inviter l’enfant à se rendormir.
 
Les facteurs psychologiques
Traiter tout événement particulier vécu dans la journée ou récemment : décès d’un proche, visionnement d’un film troublant, déménagement, arrivée d’un nouveau bébé, querelle familiale, etc. Permettre à l’enfant d’en parler jusqu’au bout : on peut être surpris par le sujet d’anxiété chez l’enfant. Par exemple, il peut avoir peur d’un bruit, de l’obscurité, d’un mouvement qu’il voit ou entend, de faire des cauchemars, peur de la sensation d’engourdissement et de lourdeur qui précède le sommeil, crainte que le parent s’en aille.
 
Condi8ons favorables
Créer des conditions propices au sommeil: calme, silence, obscurité, etc. Créer des rituels propices au sommeil: objet préféré, couverture, peluche ou autre, chanson, histoire avant le coucher, musique calme, etc. favorisant un sommeil paisible.
 
Transition
L’enfant qui a appris à s’endormir dans une condition précise – avec une musique, une berceuse, la présence d’un parent – reste habitué à ce rituel et peut croire pendant un certain temps qu’il est nécessaire de l’avoir. On aide alors l’enfant à faire une transition par exemple du toucher au parler pour s’endormir. Lui expliquer avant le coucher qu’on va changer la manière de l’endormir, par exemple: «Avant, on te tenait la main pour t’aider à t’endormir. Maintenant tu es plus grand, on va te parler. Dors. Tu peux dormir dans ton lit. Oui, tu es capable de t’endormir.» S’il se réveille la nuit, allez le voir, lui parler un peu, puis le laisser s’endormir. S’il pleure, lui parler après 3 minutes, puis 5 minutes, puis 7 minutes. Le laisser dans son lit.
 
Expliquer
Expliquer ce qu’est un mauvais rêve. L’aider à distinguer le réel et l’imaginaire. Expliquer où on va, ce qu’on fait, quand on revient, quel est ce bruit, ce craquement, etc. Expliquer la différence entre le sommeil et la mort, s’il y a lieu. Exprimer clairement mon besoin d’être seul, tranquille ou avec mon conjoint.

 

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