Sommeil de l’enfant Problèmes et solutions

La tenue d’un protocole de sommeil constituera pour l’enfant et ses parents une aide efficace à la résolution de ce problème. Faite participer l’enfant à la réalisation du protocole et aidez le à comprendre le fonctionnement du sommeil. Très petit, en adaptant les mots utiles, vous pouvez déjà lui faire comprendre certaines choses. Vous noterez avec lui des différentes activités, l’horaire des activités. Procurez vous un beau cahier, ou l’enfant pourra décorer lui même par exemple la couverture avec de belles photos relatives au sommeil.
Le protocole de sommeil permet souvent de minimiser les problèmes de sommeil car les parents aussi font souvent en même temps l’apprentissage du déroulement du sommeil et ils peuvent mieux comprendre après cela le besoin sacré du respect des besoins de sommeil de leur enfant et également de leur sommeil.
Si le problème persiste, voici quelques moyens qui peuvent aussi être utilisé pour arriver à trouver des solutions. Il est utile dans ce cas d’avoir affaire à un spécialiste compétent qui pourra orienter les parents. Selon moi, il est important d’éviter toute perturbation inutile de l’enfant qui a des problèmes de sommeil. Eviter de sortir l’enfant de son complexe de vie en ayant recours aux moyens existants pour étudier ses problèmes dans son milieu de vie habituelle.
faire raconter à l’enfant ce qu’il a vécu pendant sa nuit et éventuellement l’enregistrer.
observer l’enfant au cours de la journée dans ses jeux, particulièrement avec des poupées, lui demander de mettre ses bébés à dormir. Je me souviens de mes filles qui donnaient la tétée à leur poupée avant de les mettre dans le porte-bébé que je leur avais cousu.
Faire dessiner l’enfant ce qu’il a vécu pendant la nuit. Garder ses dessins, car au fil du temps ils peuvent révéler une évolution qui permettre de retrouver l’origine de ses problèmes de sommeil.  
enregistrer les différents sons émis par l’enfant au cours de la nuit : ronflements, respiration, grincement des dents, silence, etc.
Filmer le sommeil de l’enfant.
L’actimètre est un petit ordinateur de poignet qui permet d’enregistrer les différentes phases d’agitation de l’enfant au cours de son sommeil et aidera le spécialiste à mieux comprendre les besoins de l’enfant.
Il existe aussi un appareil d’enregistrement polysomnographiques qui permet d’enregistrer les caractéristiques du sommeil, de la respiration et l’activité cardiaque de l’enfant à domicile.
  
 
Troubles du sommeil de l’enfant
 
Les apnées du sommeil : sont la conséquence de la non-réponse aux besoins vitaux de l’enfant. La mort subite du nourrisson en est une manifestation courante dans notre société. Je vous conseille le dossier important écrit par notre amie Colette Leick Walter qui traite en détail ces problèmes des nourrissons.
 
Les parasomnies
 
Certains comportements particuliers peuvent être engendrés au cours du sommeil de l’enfant qui s’écarte du déroulement habituel du sommeil. En général l’enfant continue à dormir pendant ces manifestations, mais les parents pensent qu’il est éveillé. Ils  surviennent en général dans les premières phases de sommeil au début de la nuit, mais ils peuvent aussi apparaître dans les derniers cycles de la nuit.. L’origine de ces comportements n’est pas définie clairement par la médecine symptomatique. Toutefois, il a été constaté que ces comportements semblent avoir un facteur héréditaire.
          la myoclonie d’endormissement : est un sursaut qui se produit au moment de l’endormissement. Il se passe en général inaperçu du dormeur mais peut le réveiller brutalement. La myoclonie serait due à l’activation spontanée du cerveau au moment de l’endormissement.
          le somnambulisme : représente l’activité pendant le sommeil profond de l’individu. Il n’a donc pas lieu au cours du REM et lorsque l’individu rêve ( car dans cette phase, les muscles sont presque complètement atones). L’enfant n’a guère conscience de ce phénomène. Ces activités vont des plus simples : se lever, s’asseoir, faire quelques pas, se recoucher ; aux plus élaborées comme s’habiller, sortir de la maison, faire à manger, prendre une douche, écrire, etc. L’enfant à son réveil ne se souvient pas de ses activités. Il a été remarqué que souvent il y a plusieurs somnambules dans une même famille. Il vaut mieux ne pas réveiller l’enfant qui somnambule, mais garder une sécurité autour de lui pour éviter les accidents. Nous connaissons tous l’histoire des somnambules qui déambulent les toits des maisons à côté des chats de gouttières…
 
 
L’énurésie nocturne
 
L’énurésie peut se présenter sous deux formes. La première est pathologique et provient de causes que nous retrouvons dans les 7 S. Il s’agit souvent d’énurésie à caractère psychologique ou nutritionnelle. Mais il existe une forme d’énurésie fonctionnelle qui apparaît quelquefois chez des enfants en parfaite santé et dont l’origine est inexplicable. A ce moment encore c’est le dialogue qui va aider l’enfant à résoudre ce problème, lorsqu’auront été analysées et écartées les différentes causes de l’énurésie, l’enfant sera aidé dans l’acceptation de son problème et les solutions seront trouvées pour que cela se passe naturellement sans complications. Lorsque je travaillais en colonie de vacances, il arrivait régulièrement ce genre de problèmes. Pour certains enfants, la culpabilité et la gêne leur procurait un malaise évident. Pour d’autre, qui avaient accepté la situation, la vie se passait normalement sans problèmes, ils mettaient automatiquement leur couche le soir et s’endormaient paisiblement.
 
 
L’apprentissage de l’autonomie passe par le dialogue
 
Chaque chose à son temps. De nombreuses personnes peuvent croire que l’éducation naturelle correspond à une perte de liberté personnelle. Prendre conscience des vrais besoins de l’enfant, répondre à ses besoins et connaître les répercussions dans l’avenir du comportement adopté par les parents entre dans l’ordre des choses de la vie. Le tout petit à ses besoins, il est important d’y répondre correctement. Lorsque l’enfant grandi, un dialogue permanent permet de lui transmettre des connaissances qui seront nécessaires à son épanouissement et son autonomie future.
 Dès trois ans l’enfant est capable de comprendre le mécanisme du sommeil avec sa finalité. Il peut connaître ses besoins. En pratiquant le protocole de sommeil avec lui, il est capable lorsqu’il grandit de gérer son sommeil et même être parfois amené à prendre du sommeil en avance. Par exemple, si pour une raison quelconque nous savons qu’un soir de la semaine nous ne pourrons pas répondre aux besoins de l’enfant de s’endormir à l’heure voulue (par exemple un bal au village, une fête de famille), nous pouvons proposer à l’enfant de prendre du sommeil en avance en se reposant l’après-midi. Il est avantageux à ce moment-là de recréer l’ambiance du rituel d’endormissement (petit massage, fermer les rideaux, petite histoire, berceuse, dormir avec lui, etc.).
 J’ai pratiqué cette méthode avec beaucoup de succès avec mes trois enfants. Il est plus facile pour un enfant de prendre un peu de sommeil en avance, que de rattraper le sommeil perdu. L’enfant sera beaucoup moins perturbé par l’heure tardive d’endormissement. Nous connaissons tous les lendemains et surlendemain pénibles dus à un déficit de sommeil à cause d’une soirée tardive. Il est évident que cette technique n’est à appliquer que rarement, sinon nous arriverions aussi à perturber le rythme normal du sommeil de l’enfant.
 
 
Sommeil , connaissance et dialogue
 
Le dialogue et la connaissance sont les conditions premières au déroulement d’un bon sommeil chez l’enfant. Depuis que l’enfant est dans le ventre de sa maman, il aura été habitué au dialogue. Lorsque l’enfant grandi, il sera évident que les parents partagent avec lui toutes les données sur le sommeil, qui permettront à l’enfant de grandir en connaissance de cause et de trouver l’épanouissement et l’autonomie.
Cependant, l’enfant est en général très occupé par son souci d’apprentissage et méconnaît parfois les signes de son corps. Nous pouvons prendre l’habitude de prévenir l’enfant de se qui va se passer dans 10 ou 20 minutes et ainsi l’amener psychologiquement à accepter le sommeil qui arrive. Lorsqu’un enfant est concentré par un apprentissage, par exemple un puzzle passionnant, il peut avoir de la peine à quitter celui-ci pour une activité de routine qu’est le sommeil pour lui. Nous aurons plus facile à le prévenir un peu à l’avance que l’heure du passage du train approche, que de l’arracher subitement à cette grande passion sous prétexte qu’il est l’heure d’aller se coucher.
Nous retrouvons ici les mots que vous avec déjà lu bien souvent, mais qui à nouveau trouvent leur importance : Le corps sait ! Le sommeil n’est pas une question de raisonnement ou de règle de vie : c’est un besoin d’existence qui entre dans l’ordre des choses.
 
Durée moyenne de temps de sommeil au cours de l’existence
En général j’évite de m’appuyer sur des statistiques, mais au niveau du sommeil, elles semblent avoir été bien étudiée et s’adapte d’après moi bien aux besoins de l’être humain.
          A la naissance, les enfants dorment en moyenne  16 heures par 24 heures. Ce qui veut dire que certains dorment beaucoup moins et que d’autres dorment beaucoup plus.
          A un an, le durée de sommeil et de 14 à 15 heures ;
          Vers 4 ans : 10 à 11 heures ;
          Vers 7 ans : de 9 à 10 heures :
          A partir de 10 ans en moyenne 9 heures ;
           
Pourquoi tant de problèmes de sommeil ?
Dans la recherche des causes de problèmes de sommeil, deux sources distingues se présentent à nous. Les causes actuelles et les causes lointaines.
L’analyse des 7 S nous permettra dans un premier temps à faire face à certaines urgences de perturbations de sommeil. Mais l’analyse des causes lointaines possibles ne parviendra pas toujours à nous permettre de trouver la cause exacte de ses problèmes.
La plupart des causes de problèmes de sommeil des adultes sont à rechercher dans leur plus tendre enfance, dans leur naissance et même souvent dans leur vie intra-utérine.
Important est donc d’élaguer le mieux possible les poussières du paillasson pour permettre à celui-ci de bien fonctionner.
 
 
Causes de perturbations du sommeil chez l’enfant : non respect des rythmes
 
Qui dit vie dit rythmes, nous l’avons vu dans l’introduction au début de ce livre.
La principale cause de troubles de sommeil chez l’enfant est le non respect des rythmes biologiques naturels de l’enfant.
Une autre cause importante des problèmes de sommeil est la non réponse aux besoins vitaux de l’enfant c’est à dire le respect du développement de la vie extra-utérine.
 
La faculté de dormir, au moins au cours de la première année, est relié à la maturation du cerveau et du système nerveux. La socialisation de l’enfant commence à se faire lentement vers quatre ans. Nous ne pouvons accélérer ce processus d’aucune façon. Avant cela il est dans l’impossibilité de comprendre naturellement que ses parents et lui constitue trois entités différentes et qu’ils existent sans lui. L’enfant ne peut dormir d’un sommeil optimal lorsqu’il n’est pas en harmonie avec son environnement. Tous les remèdes inventés pour essayer de faire mieux dormir le nourrisson, en ne passant pas par ses besoins primaires, ne peuvent influencer ce processus de maturation. La clé de la réussite du sommeil est le respect de ses besoins.
 
Synergie alimentaire : Sur ou Sous alimentation
Voici quelques causes alimentaires qui risquent de provoquer des perturbations du sommeil de l’enfant.
Déséquilibre de la ration alimentaire :
          Les besoins énergétiques des enfants de moins de trois ans sont très élevés parce que leur vitesse de croissance est rapide. Le lait maternel est très riche en graisse. Lorsque l’enfant commence à manger autre chose, veiller à lui proposer des aliments contenant un pourcentage important en graisse assimilable : olive, fruits oléagineux, œuf, beurre, etc. Surtout pas de lait de vache !).
          Excès de protéines  le soir : les protéines entraînent une stimulation de l’organisme. Il est avantageux de ne pas en proposer trop au repas du soir de l’enfant, mais de concentrer leur apport aux repas du matin et du midi. D’autre part, une consommation excessive de protéines entraîne une augmentation des besoins hydriques de l’enfant. L’élimination des déchets de la transformation des protéines par les reins entraîne une perte d’une quantité d’eau plus importante.  L’enfant peut avoir soif, et cette soif peut être la cause d’éveil nocturne de celui-ci. Nous remarquons en général que l’enfant qui se réveille demande souvent à boire. Dans ce cas, il est utile de donner uniquement de l’eau à boire à l’enfant et surtout pas un biberon de lait qui nous fait entrer à nouveau dans ce processus vicieux des protéines pour la nuit. Certains enfants se sentent très bien de boire un peu d’eau avant d’aller dormir (je dis bien un peu, car trop favorise le pipi au lit qui sera une autre source de réveil nocturne).
 
Intolérance alimentaire et sommeil : La plus grande intolérance alimentaire actuelle est liée aux produits laitiers. Des études prouvent que 45 % des insomnies infantiles sont dues à la consommation du lait de vache. La majorité des produits laitiers proposés aux enfants proviennent de laits ayant été chauffé à plus de 47° et ne contenant plus d’enzymes, c’est à dire que nous donnons à l’enfant un aliment mort qui engendrera des problèmes de tolérance. Au cours du sommeil l’enfant s’agite, transpire, fait des cauchemars. Au cours de la journée, il est mal dans sa peau, est « capricieux », cerné et peut présenter des signes d’allergies épidermiques.
Cette allergie peut aussi se présenter chez des enfants ne consommant pas de produits laitiers mais allaités par leur mère consommant des produits laitiers et les sous-produits. Ce sera à la maman de supprimer de son alimentation tous ces aliments allergisants.
L’allergie au jus de soja remplaçant le lait de vache est aussi courante que celui-ci. Nous observons les mêmes réactions avec les deux laits.
La deuxième intolérance alimentaire est celle due au gluten. Les manifestations allergiques sont aussi diverses que celles produites par les produits laitiers. Les enfants développent des altérations des  muqueuses provoquant l’apparition de toutes les maladies en « ites » que nous connaissons couramment. L’altération du sommeil sera importante. La suppression des farineux à gluten se révèle indispensable pour le recouvrement d’un sommeil normal.
Les monoamines sont des substances présentent dans beaucoup de boissons actuelles et dans les sucreries présentées aux enfants. Ces substances génèrent de sérieux problèmes au niveau du système nerveux et du sommeil. Nous en trouvons particulièrement dans toutes les boissons excitantes, les boissons chocolatées offertes parfois même aux tout petits.
 
Vers six mois, l’enfant petit à petit n’a plus le besoin d’être allaité la nuit pour être nourri physiquement, mais pour répondre à une sécurité nerveuse qui permet à son système nerveux de bien mûrir.  Vers cet âge l’alimentation de l’enfant commence à se diversifier, mais le lait maternel demeure encore longtemps le support lacté idéal. Un nouveau rythme s’installe et progressivement l’enfant abandonne la tétée de nuit. Mais dès que certains problèmes créant des stress surviennent l’enfant cherchera à s’équilibrer en prenant le sein sans cependant prendre beaucoup de lait. Dans cette situation, c’est à la maman à gérer l’éducation de son enfant en répondant à ses besoins autrement que par l’allaitement. Le mode d’agissements devra être tenu avec conséquences. Ici à nouveau le dialogue se révèle être la source la plus importante d’obtenir les résultats désirés.
Le bébé allaité digère très rapidement le lait maternel. Il est donc normal qu’il ait besoin de recevoir souvent une nourriture appropriée. Il passe également par des périodes, ou pour adapter le lait de la maman à la croissance il sera nécessaire pendant quelques jours d’augmenter le nombre des tétées. En général ces périodes se passent vers six semaines, quatre mois et six mois. Les mamans sont souvent désarçonnées à ce moment là et pensent qu’elles n’ont plus suffisamment de lait ou que leur lait n’est plus assez riche pour l’enfant et commencent à ajouter un biberon à l’allaitement. Erreur fondamentale, car à ce moment là, bébé tétera moins et le lait maternel ne pourra s’adapter à ses besoins. Le bâton est mis dans la roue de l’allaitement et souvent le sevrage prématuré commencera à ce moment là. Laisser faire la nature, mais intelligemment et tout se passera sans problèmes.
 Certaines femmes s’enorgueillissent que leur bébé « fasse sa nuit », parce qu’elles leur donnent un biberon de lait artificiel à ce point abondant qu’ils ont besoin de leur nuit pour digérer. Mais d’autre part, ces femmes ne connaissent pas le bonheur de vivre en symbiose totale avec leur tout petit. La faculté d’endormissement et de récupération rapide permet à la maman d’être entièrement disponible à son enfant. Dans l’éducation naturelle, la maman  se réveille normalement à peine pour donner le sein car son petit se sert tout seul.
 
Sédentarité Sommeil
Tout comme l’adulte, l’enfant qui ne s’oxygène pas suffisamment aura, entre autre, des problèmes de sommeil. Le tout petit à besoin de beaucoup de mouvements. Au début, il le fera porté par ses parents. Ensuite, il va commencer à découvrir le monde par ses propres moyens. D’abord en rampant, ensuite à quatre pattes, passage important vers le cheminement de l’autonomie, et nécessité indispensable pour aider à la structuration du cerveau à bien se faire. Et il continuera ensuite toute sa vie par la position de pipède. Le massage journalier ainsi que le travail au ballon contribueront grandement au développement de l’enfant.
 
Stress, Soucis, Surmenage
La non réponse aux besoins de l’enfant occasionnera chez lui un stress qui se répercutera directement sur son harmonie physique et mentale.
Les régurgitations, les ballonnements, les selles douloureuses sont souvent des signes qui nous mettent sur le chemin de la présence de stress dans la vie de bébé.
 
Structure
Au cours des premiers mois, l’enfant se transforme physiquement en permanence. Des petits désagréments passagers vers cette construction peuvent parfois se présenter. L’enfant apprend à s’adapter à ses différents changements.
 La percée des dents : est, je pense que la perturbation habituelle qui occasionne des petites gênes en éducation même naturelle. Sur mes trois enfants, qui ont été élevés naturellement, le troisième a éprouvé quelques petites difficultés mais sans gravités et qui se sont passées rapidement. Ces douleurs peuvent empêcher l’enfant de  dormir paisiblement. Le besoin accru de la présence physique de la maman se fait en général sentir à ce moment là, l’enfant recherche la présence épidermique pour se sentir rassuré dans le stress qu’il subit.
 La racine de guimauve, au préalablement ébouillantée pendant 10 minutes, et suspendue au cou de bébé par un ruban, sera aussi une aide très efficace. Eviter de donner à l’enfant les gadgets offerts par le commerce. Dans votre environnement nous trouvons suffisamment  de produits qui peuvent l’aider à percer des dents, à commencer par le doigt de la maman ou un petit légume-racine.
Un massage doux des points de Knap des dents soulagera souvent efficacement, provisoirement, le désagrément causé par la croissance des dents.
Quelques granules homéopathique de Camomilla 5 CH peuvent aussi apaiser ses petits désagréments dentaires. 
Lésion cervicale dès la naissance : Perturbation symétrique induite par l’articulation de la tête. (KISS-Syndrom = Körpgelenk Induzierte Symmetrische Stellung : un médecin allemand de Dortmund Dr. Heiner Biedermann c’est penché pendant plus de 15 ans sur des milliers d’enfants ayant des problèmes de développement. Il a déterminé que beaucoup de ces problèmes avaient pour origine une dysfonction des vertèbres cervicales, plus particulièrement des premières vertèbres de la colonne vertébrale. L’origine de ces asymétries remonte en général à la période intra-utérine, ou à la position d’accouchement et le dur travail que subit la tête pour se frayer un passage vers la sortie aérienne. Un enfant qui a mal au cou lorsqu’il tourne la tête d’une certaine façon, est mal dans sa peau, pleure et crie plus et dort mal. Symptômes : sensible au toucher dans la zone cervicale, ne se tourne que toujours du même côté, salive beaucoup, problème de déglutition, reste passivement assis, ne marche pas à 4 pattes, se tire les cheveux, se frappent la tête contre les parois, etc. Quelques manipulations étiopathiques ou ostéopathiques suffisent parfois à remettre le petit bébé d’aplomb. Il est rare qu’il faille manipuler à plusieurs reprises. Il faut cependant attendre quelques jours (jusqu’à trois semaines) avant que la lésion soit disparue totalement. Pour les enfants plus grands et les adultes, il est évident qu’une lésion de longue date demande aussi plus de manipulations et de patience au niveau du temps. Dans l’appréciation des tests pour le nouveau-né manque l’observation de la colonne cervicale, comme est faite celle de l’articulation de la hanche. Une telle attention permettrait d’éviter de nombreux problèmes pour l’avenir de ces tout-petits.
 
Situation physique :
Causes atmosphériques : la température : le nourrisson ne jouit pas encore d’un système auto-régulateur autonome de la température. Le bébé porté aura rarement trop chaud ou trop froid, le parent assumant le rôle de thermorégulateur.
L’hygrométrie : facteur souvent négligé du bien-être de l’individu. Dans un environnement trop sec ou trop humide l’enfant se sentira mal. L’idéal est une hygrométrie aux alentours de 50 %. Méfiez vous du chauffage central en hiver qui dessèche considérablement l’air ambiant. Dans les habitations « modernes » et citadines, l’utilisation d’un vaporisateur d’eau agrémenté d’un peu d’hydrolat favorisant la respiration sera très utile. Méfiez vous des humidificateurs permanent qui peuvent véhiculer un nombre importants de « saletés ». Hygiène et propreté seront dans ce cas très importantes.
L’oxygénation : l’air pur de la chambre est un facteur de première importance dans le déroulement d’un bon sommeil. Méfiez vous des substances irritantes contenues véhiculées dans la maison : tabac, spray de toutes sortes, produits de nettoyage et d’entretien, etc.
Ces problèmes se trouvent minimisé lorsque les parents vivent en symbiose avec leur enfant.
Le bruit : le nourrisson a besoin de se trouver dans une ambiance harmonisante et douce. Le silence parfait et le bruit lui sont préjudiciables. L’ambiance dans laquelle il baignait lorsqu’il était dans l’utérus est en général celle qui l’harmonisera à condition que celle-ci soit douce et régulière.
Causes géobiologiques : les facteurs géobiologiques représentent parfois des causes premières au mauvais sommeil de l’enfant. L’étude des conditions premières d’un bon environnement se révèlent importante. La composition des supports de sommeil, l’environnement électrique, les radiations nocives peuvent être des facteurs de perturbations importantes du sommeil de l’enfant.
 
Situation psychologique :
J’ai déjà parlé amplement de la nécessité des besoins psychologiques de l’enfant aux différents chapitres.
En complément de ces différents facteurs il me semble utile d’analyser quelques causes spécifiques de problèmes de sommeil chez le tout petit enfant.
          évaluation erronée des besoins de sommeil de l’enfant : comme nous venons de la voir, l’étude du sommeil chez le petit enfant comporte des surprises par rapport au sommeil de l’adulte. Certains parents méconnaissent le besoin de sommeil de l’enfant  et le mettent beaucoup trop tôt au lit. (voir plus loin le protocole de sommeil). L’enfant qui se réveille en pleine forme à quatre heures du matin, s’ennuie et a besoin d’un programme de distraction. C’est à ce moment là que ce créent bon nombres de cauchemars et de paniques nocturnes dont la plupart des enfants ne se souviennent même plus le lendemain.
           Crainte pour l’enfant de la coupure jour-nuit :  beaucoup d’enfants considèrent le sommeil comme un adieu ou une séparation. En effet, lorsque l’enfant s’endort, il se sépare de ses parents ainsi que de la journée qu’il vient de vivre avec tous les événements importants qui l’ont empreint. C’est pourquoi le rituel d’endormissement revêt une importance essentielle pour aborder la nuit en toute confiance. Ces rituels représentent pour lui la sécurité pour entreprendre ce long « voyage ».
          Appréhension fantaisiste des phénomènes de la nuit : si l’enfant ne se sent pas en sécurité, dès que la lumière est éteinte, même avec une petite veilleuse, beaucoup de formes s’animent et deviennent pour l’enfant des fantômes de toutes les formes et de toutes les couleurs. Entre trois et quatre ans ce phénomène se présente couramment. L’enfant voit souvent des animaux, particulièrement des prédateurs qui viennent l’empêcher de dormir. Se signe est typique de l’insécurité de l’enfant et l’angoisse qui en découle. Il faut jouer le jeu avec l’enfant et faire sortir « ces vilaines bêtes » de la chambre. Ce facteur peut aussi révéler une tactique pour l’enfant à amener un parent trop absent à s’occuper de lui. Répondre aux besoins de l’enfant effacera spontanément toutes ces créations de légendes pour s’accaparer le parent qui lui manque.
          Réitération exagérée des problèmes vécus dans la journée : le petit enfant qui aura vécu une peur intense au cours de la journée, appréhendera l’abord de la nuit car il sait inconsciemment qu’il revivra ces problèmes au cours de la nuit. Par exemple : un enfant qui a perdu ses parents dans un grand magasin risque de revivre au cours de la nuit cette perte avec des dimensions exagérées. C’est pourquoi il est important aux parents d’accompagner leur enfant dans la nuit et de lui procurer toute la sécurité qui lui est nécessaire pour grandir et récupérer pendant ces heures de sommeil.
          Sur-protection des enfants : certains enfants ayant eu quelques problèmes de santé dans leur petite enfance ou ayant un handicap physique se trouvent sur protégé par leurs parents qui tombent dans une extrême opposé en maintenant des limites alors que l’enfant est en âge de pouvoir être plus autonome. L’anxiété des parents se transpose sur l’enfant qui bien sûr présente rapidement des perturbations importantes au niveau du sommeil.
Transposition des problèmes et de l’anxiété des adultes sur l’enfant : l’enfant capte les émotions et les sentiments. Ceux-ci retentissent sur l’équilibre de l’enfant et peuvent lui causer des problèmes de sommeil important lié aussi à des absences des limites nécessaires à l’enfant.
 
Sexualité – Sentiment : la sphère affective a déjà été étudiée dans différents paragraphes de ce livre. La rôle du père se révèle être d’une importance signifiante tout au long du développement de l’enfant. C’est un investissement à long terme à ne pas négliger.
La participation du papa à toutes les activités du nourrisson créera une ambiance d’harmonie, de confiance. Il fera tout pour favoriser le développement de l’instinct maternel surtout s’il s’agit du premier enfant. Il encouragera la maman à suivre les indications de son instinct car notre société déborde de slogans anti-maternels.  Il veillera également à protéger la maman en lui épargnant les tâches ménagères particulièrement au début de la vie de l’enfant. Il prêtera attention à l’influence négative de l’environnement de certaines personnes sur la famille. Les conseils de « bonne-femme » ne sont pas toujours les meilleurs que nous pouvons écouter.
Le partage du sommeil de l’enfant constituera pour le papa une source d’enrichissement fabuleuse pour la relation qu’il établira avec son enfant.
 La trilogie père-mère-enfant doit se façonner et pour cela le temps est un besoin impératif.
Dans beaucoup de ville une aide peut-être trouvée pour soulager les parents de toutes ses tâches matérielles pendant les premiers mois de la vie d’un enfant.
Le maintien du dialogue constitue une source importante d’harmonie physique dans le couple. Dès que des émotions négatives se présentent, il est utile d’en parler afin de ne pas créer de quiproquo qui pourrait perturber la relation familiale.
 
Suppression de la peur, des drogues, et tout produits toxiques : retrouvés dans l’environnement, l’alimentation, l’hygiène etc.
          Impact dû à des drogues : toutes prises de drogues alimentaires, médicamenteuses ou autre provoque chez l’enfant des perturbations hormonales et nerveuses que influenceront le sommeil. Nous remarquons très souvent l’apparition de cauchemars et de terreurs nocturnes suite à des traitements médicamenteux. Ces apparitions peuvent se manifester parfois à long terme.
          Effet des anesthésies : les effets néfastes d’une anesthésie réalisée chez un tout petit enfant se font ressentir souvent pendant de nombreuses années et même parfois au cours de la vie d’adulte. L’enfant se réveille au milieu de la nuit dans des hurlements effrénés, les pupilles dilatées, en prostration et sueur  intense. Même dans les bras de ses parents, il met un temps très long à se rassurer.
 
 
Enfin dormir !
 
Le médecin suisse Dr. Remo H. Largo a trouvé un chemin qui permet d’aider beaucoup d’enfants présentant des troubles de sommeil.
 
Actuellement, le nombre d’enfants (et de parents) ayant des problèmes de sommeil est considérable. Les enfants, pendant des mois, se réveillent plusieurs fois dans la nuit, empêchant leurs parents de dormir. A la clinique universitaire de Zürich, le Dr. Largo et son équipe ont observé pendant plusieurs années le comportement d’enfants de 0 à 5 ans pendant leur sommeil. Il importait de déterminer le nombre d’heures de sommeil diurne et nocturne dans les différents âges, quelle relation existe entre le sommeil diurne et nocturne et quand apparaissent les problèmes d’endormissement et de sommeil.
 
Les résultats de cette étude furent la base de traitement de 52 enfants de 2 mois à 3 ans avec des problèmes de sommeil. Certains enfants réveillaient leurs parents jusqu’à 9 fois par nuit. Certains enfants avaient même déjà pris des barbituriques et des calmants. Presque tous les enfants peuvent être aidés.
 
Chaque enfant a un besoin spécifique de sommeil. Il est donc erroné d’établir certaines règles comme l’enfant d’un an a besoin de 12 h de sommeil. Pour certains enfants, 9 h suffiront, pour d’autres 15 h. leur seront nécessaires. La méthode consiste d’abord à ce que les parents trouvent le nombre d’heures de sommeil nécessaires à l’enfant. Les parents tiennent un tableau sur lequel pendant 10 jours il font un protocole de sommeil. Combien de temps l’enfant dort-il le matin, l’après-midi, le soir, la nuit. A quelle heure se réveille-t-il ? Pendant combien de temps est-il réveillé ? Pendant combien de temps pleure-t-il ? Le temps de l’alimentation, le temps de jeu etc. Tout cela est inscrit sur ce protocole. Une des conditions de travail à l’hôpital est que les deux parents soient présent à la première entrevue, même si c’est souvent la mère qui se lève la nuit. Mais le père doit être informé pour qu’il soutienne le programme et ne le sabote pas.
 
Lorsqu’on compte le nombre d’heure que dort l’enfant, nous remarquons que le besoin de sommeil est constant. La plupart du temps, les parents sont surpris après ces dix jours car ils remarquent qu’ils ont surestimé le besoin de sommeil de l’enfant. Ils pensaient par exemple que leur enfant devait dormir au moins 12 heures et ils remarquent au protocole de sommeil qu’il n’en a besoin que de 10. Nous pouvons nous imaginer le résultat de cette erreur de calcul : cet enfant dort environ 2 h l’après-midi, ensuite il se réveille, il est mis au lit à 19 h, mais n’a donc encore besoin que de 8 h de sommeil… A 3 heure du matin, il est en pleine forme et réveille toute la maison ! Pas étonnant qu’après cela il aie de la peine à s’endormir et qu’il réveille plusieurs fois par nuit ses parents. La maman a trop peu de sommeil et toutes les personnes concernées deviennent de plus en plus nerveuse.
La plupart des parents reconnaissent, avec le protocole de sommeil, qu’ils doivent simplement changer les heures de sommeil de leur enfant pour avoir la paix la nuit. Comment les répartir dépend de la situation familiale. Supprimer la sieste pour pouvoir mettre l’enfant plus tôt au lit le soir, ou bien accepter que l’enfant soit en pleine forme jusqu’à 21 ou 22 heures ? Il n’y a pas d’autres possibilités. Plus l’enfant dort le jour, moins il dort la nuit. Beaucoup de mères pensent que cela fait du tort au couple si l’enfant veille tard. Après un certain temps, beaucoup de pères expriment leur joie à pouvoir profiter un peu plus de leur enfant et considèrent l’expérience comme très positive.
 
Le changement ne se fait pas du jour au lendemain. Il nécessite 2 à 3 semaines d’adaptation. Un enfant qui a été habitué à être mis au lit à 19 heures ne peut être mis à 22 heures au lit du jour au lendemain. Il est normal qu’il arrive le lendemain totalement épuisé. Mais lorsqu’avec le protocole de sommeil nous déterminons le nouvel horaire, nous pouvons reculer tous les jours l’heure d’endormissement jusqu’à l’heure désirée. Cet horaire doit être suivi scrupuleusement car si l’enfant est « ballotté » il ne peut trouver son rythme de sommeil. En tant qu’adulte nous pouvons remarquer ces difficultés après un long voyage avec décalage horaire.
 
L’expérience zurichoise démontra un certain succès. Sur les 52 cobayes, 44 purent être aidés efficacement. Un enfant était aveugle et il lui manquait l’expérience du jour et de la nuit. Les autres enfants révélaient que de gros problèmes familiaux étaient la cause principale de leur perturbation de sommeil.

  

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