Réflexes des nouveaux-nés

 Dès sa naissance le bébé fait des mouvements automatiques dans certaines situations.
 
L’examen des réflexes primaires à la naissance.
Les réflexes de succion, des points cardinaux, d’agrippement et de sursaut permettent au bébé de s’accrocher à la poitrine de sa mère et d’y être en sécurité lors de leurs déplacements.
Cet examen évalue l’état neurologique et la fonction cérébrale de l’enfant. Certains réflexes apparaissent dès l’âge de 28 semaines de gestation et d’autres sont présents seulement à 38 ou 40 semaines. Leur absence peut indiquer une lésion cérébrale, une déficience motrice.
 
Le réflexe de la marche
L’enfant peut effectuer le mouvement de la marche dès sa naissance. Pour le déclencher, on tient l’enfant verticalement, nos mains placées sous ses aisselles et en maintenant légèrement sa tête. On met le dessus du pied en contact avec le rebord d’une table et l’enfant lève le pied et le met sur la table et l’autre jambe amorce une flexion et fait quelques pas de marche.
 
Le réflexe de sursaut
On tient l’enfant couché sur le dos dans ses mains, en soutenant sa tête, son dos et ses jambes. On abaisse brusquement son corps de plusieurs centimètres. Cette petite chute provoque une réponse brusque : le bébé ouvre les bras, les doigts et les yeux puis il replie les bras vers le thorax, ferme les mains et pleure fort. Il réagit de la même façon face à un bruit très fort.
 
Le réflexe de succion et des points cardinaux
Lorsqu’on stimule du doigt les lèvres ou autour de la bouche, l’enfant amène à tourner la tête du coté stimulé et à ouvrir la bouche pour attraper le mamelon et le mettre dans sa bouche et sucer par des mouvements répétés de la langue pour extraire le lait du sein et se nourrir.
 
Le réflexe d’agrippement
Le bébé peut s’agripper aux doigts qu’on met dans ses mains et de s’y tenir suspendu de tout son poids.
Quand on touche le bébé au niveau de la colonne vertébrale à partir de la région des fesses jusqu’au niveau de la tête, il soulève les fesses et la tête.
 
La vigueur de ces gestes, surtout l’agrippement et la succion, rassure l’enfant et le parent et renforce le lien d’attachement qui se crée entre eux.


Réflexes des noouveaux-nés
 
Vous avez certainement remarqué que vos tout-petits, dès leur naissance, avaient des mouvements particuliers qui se répétaient dans certaines situations. Ces mouvements automatiques et parfois complexes exercent une véritable fascination sur les parents. Qui ne sera pas surpris d’observer son bambin effectuer quelques pas de marche automatique! Plusieurs de ces réflexes sont spectaculaires et bien des parents sont impressionnés ou sourient de voir leur enfant exécuter des mouvements complexes. Les médecins les cherchent de façon méthodique, pour évaluer la fonction du système nerveux de l’enfant observé et plusieurs interrogations trouvent leurs réponses lorsqu’ils procèdent à l’examen des réflexes primaires ou archaïques des enfants dans les premiers mois de leur vie et même ensuite.
 
 
Tout juste né, Bébé a des réactions qui lui permettent de s’adapter à la vie hors de l’utérus. Ces réactions dites stéréotypées ou automatiques qui sont involontaires, sont des réflexes. Les médecins les stimulent pour vérifier la neurophysiologie de l’enfant naissant ou un peu plus vieux.
 
Plusieurs de ces réflexes peuvent être constatés à la naissance et disparaissent pour certains à des âges variés. Les réflexes primaires ne seront présents que quelques semaines alors que d’autres persisteront jusqu’à la seconde année de vie. Certains sont simples et d’autres sont plus globaux ou complexes.
 
 
 
Utilité des réflexes primaires
 
Une justification utilitaire a été proposée pour expliquer la raison d’être de certains réflexes. D’un point de vue physiologique, ils semblent être utiles pour la sécurité ou la survie du nouveau-né. On pense par exemple aux réflexes de succion et des points cardinaux qui permettent à l’enfant de se nourrir adéquatement dès que sa maman présente son sein pour l’allaiter.  Bien que moins vitaux pour le nouveau-né humain, le  réflexe d’agrippement et le réflexe deMoro peuvent permettre au bébé singe accroché à la poitrine de sa mère, d’être en sécurité lors de leurs déplacements.
 
Lorsque le médecin examine le bébé ou l’enfant plus vieux, leurs réflexes primaires lui fournissent plusieurs renseignements. Ils sont utiles cliniquement pour évaluer l’état neurologique de l’enfant. D’abord, ils permettent de faire l’évaluation de sa maturation neurophysiologique. Certains réflexes peuvent apparaître dès l’âge de 28 semaines de gestation dans le cas d’une naissance prématurée et d’autres sont présents seulement à 38 ou 40 semaines. Ces réflexes permettent également d’évaluer la fonction cérébrale de l’enfant, s’assurer de sa normalité ou encore détecter des anomalies. Ils font partie du comportement normal du nouveau-né prématuré ou à terme et ils doivent normalement disparaître au cours des deux premières années de la vie. À titre d’exemple, leur absence peut indiquer qu’il y a une lésion cérébrale importante chez le nouveau-né, cependant il y a également des anomalies qui sont détectées, comme la déficience motrice cérébrale, par la persistance de ces réflexes primaires au-delà d’une certaine période en fonction du réflexe examiné.
 
 
Types de réflexes primaires
 
Il est toujours impressionnant de constater que notre enfant est capable d’effectuer le mouvement de la marche dès les premiers jours de la vie! Ce réflexe est mieux observé après 4 jours puis, il disparaît après un temps variable. Il est normal qu’il disparaisse puisque sa persistance est anormale et signifie une atteinte du système nerveux. Pour le faire apparaître, on tient l’enfant verticalement, nos mains placées sous ses aisselles et en maintenant légèrement sa tête. On fait en sorte que le dessus du pied soit en contact avec le rebord d’une table; ceci permet à l’enfant d’exécuter un enjambement si on amorce un mouvement vers l’avant. Par la suite, le pied se déposera sur la table pendant que l’autre jambe fera une flexion et une extension de telle sorte que l’enfant puisse alterner le déplacement des jambes et faire quelques pas de marche. Toutefois, on suggère aux parents de ne pas stimuler ce réflexe puisqu’il doit disparaître pour permettre une marche plus mature et plus harmonieuse.
 
Un autre réflexe bien connu est le réflexe de Moro ou de sursaut. L’enfant est maintenu par le médecin dans ses mains, en position dorsale tout en soutenant sa tête, son dos et ses jambes. Ensuite, il abaisse brusquement son corps de plusieurs centimètres. Cette petite chute provoque une réponse brusque : ouverture des bras et des doigts, ouverture également des yeux et ensuite, retour des bras vers le thorax, fermeture des mains et se terminant par un pleur important. Il peut être également reproduit pendant le sommeil de façon spontanée ou lorsqu’il y a un bruit très fort. Ce réflexe se manifeste dès la naissance et disparaît vers l’âge de 4 mois. Toutefois, sa persistance au-delà de 4 mois, peut laisser soupçonner une atteinte neurologique. De plus, une réponse asymétrique peut permettre de découvrir un problème neurologique d’un côté du corps.
 
Le réflexe tonique asymétrique du cou peut être présent à la naissance,  cependant il apparaît habituellement à 2 mois de vie et disparaît éventuellement à 6 mois. On le nomme aussi le réflexe de l’escrimeur. Lorsque l’enfant est sur le dos et tourne la tête ou qu’on lui fait tourner la tête d’un côté, on provoque une extension de son bras, du côté où il regarde et une flexion de son bras opposé. Ces mouvements d’extension et de flexion peuvent être observés également au niveau des jambes. Encore une fois, la persistance de ce réflexe au-delà de 6 mois, peut permettre au médecin de faire le diagnostic d’une atteinte du système nerveux.
 
Le réflexe des points cardinaux est aussi un réflexe important. Habituellement, il disparaît vers l’âge de 3 ou 4 mois, mais il peut persister plus longtemps notamment au cours du sommeil à un âge plus avancé. Lorsqu’on stimule les lèvres du doigt ou la région autour de la bouche, cette dernière s’ouvre et l’enfant peut aussi tourner la tête du côté stimulé. Il arrive même que celle-ci fasse de petits mouvements saccadés, aller et retour permettant ainsi, si la stimulation est créée par le mamelon, de l’introduire à l’intérieur de la bouche. Il s’en suit alors un réflexe de succion.   L’enfant fait alors des mouvements répétés de la langue, créant une pression négative suffisante pour permettre d’extraire le lait du sein et se nourrir.
 
Le réflexe d’agrippement est également observé méthodiquement par le médecin qui examine un enfant. Il se retrouve au niveau de paumes, et au niveau de la plante des pieds. La recherche du réflexe d’agrippement peut être complétée par la recherche à la réponse à la traction. Lorsque l’agrippement des doigts sur les index de l’examinateur est satisfaisant, on peut élever votre enfant dans les airs. Celui-ci peut s’agripper assez fortement pour permettre d’être soulevé de la table d’examen.
 
Il existe également des réflexes au niveau du dos. En glissant l’index ou le pouce à quelques centimètres parallèlement à la colonne vertébrale, on observe une flexion du corps de l’enfant du côté stimulé. Il s’agit du réflexe d’incurvation unilatéral du dos ou du réflexe de Gallant. Pour le réflexe de Perez, l’enfant est stimulé au niveau de la colonne vertébrale à partir de la région des fesses jusqu’au niveau de la tête, l’enfant soulève alors ses fesses ainsi que sa tête.
 
En terminant, il ne faut pas croire que ces réflexes ont seulement une utilité physiologique pour l’enfant ou clinique pour le médecin. Le réflexe d’agrippement est toujours émouvant pour un papa ou une maman qui caresse de son doigt la paume de son enfant et qui sent que son poupon l’agrippe fermement et tendrement. Bien que ce soit un comportement automatique, la magie de ce simple geste, rassure l’enfant et le parent, renforçant le lien d’attachement qui se crée entre eux.

  

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