Cholestérol Le problème

Origine
Les origines du cholestérol sont diverses.
Son excès, c’est-à-dire quand il y a dépassement de 2,2 g/litre de sang, peut provenir d’une anomalie chromosomique génétique. Il est alors mal aisé d’y remédier.
Mais plus fréquemment, il provient de mauvaises habitudes alimentaires qu’il est possible de modifier.
Le stress, même s’il n’a pas directement un impact sur le taux de cholestérol peut induire, par dommage collatéral, des comportements de grignotage qui agissent sur ce taux.
La quantité de cholestérol élevée peut demeurer silencieuse et seule une prise de sang permet de l’identifier. Cependant on peut observer des anomalies sur le pourtour de la cornée ou des déformations du tendon d’Achille.
 
Classifications
Le cholestérol peut être transporté par des supports différents.
Le HDL est neutre, parce qu’il ne se fixe pas sur les parois des vaisseaux. Il est appelé le « bon cholestérol »
Le LDL, par contre, intervient pour la formation de plaques (athéromes) sur les parois des artères.
Ces surcharges génèrent les rétrécissements des vaisseaux induisant ainsi des thromboses ou un caillot de sang peut provoquer une obturation partielle ou totale (ischémie).
Cette dernière situation entraîne la mort des tissus par manque d’irrigation sanguine
Pour le cœur ou le cerveau, la zone ischémiée est appelée infarctus. Ainsi retrouve t’on souvent un excès de LDL, dans l’apparition des infarctus, artérites et accidents vasculaires cérébraux.
Cela explique que le LDL est appelé le « mauvais » cholestérol.
Le HDL doit être supérieur à 0,45 g/litre de sang chez l’homme. Il doit l’être à 0,55 g/litre pour la femme non ménopausée. 
Le taux de LDL ne doit pas surpasser de plus de quatre fois celui du HDL.
 
Affectations
Il est de notoriété que les femmes ont un taux de bon cholestérol de 20 % supérieur à celui des hommes, sans doute dû à un mode de vie moins destructeur.
Au moment de la puberté, la testostérone fait diminuer le HDL chez les garçons.
Chez la femme, la prise de la pilule peut faire grimper le taux de cholestérol. Les femmes sous pilule doivent faire vérifier leur taux de cholestérol.
Le taux de LDL augmente chez les femmes à la ménopause. A la cinquantaine, il y a souvent rupture du métabolisme en fonction de l’anabolisme. Ce qui favorise l’envahissement des réserves corporelles alimentaires dont celle du LDL.
Par ailleurs, privées de leurs oestrogènes, les femmes retrouvent, comme les hommes, une situation hormonale androgénique.
Dans cette situation, le jeûne moyen est fortement recommandé pour réduire les excès de réserve alimentaire corporelle et partant, diminuer parfois spectaculairement le LDL.
Une alimentation modérée en nutriments énergétiques et caloriques : lipides et glucides, évite une accumulation excessive de LDL.
L’alimentation spécifique du primate humain fruito-végétalien est modérée en aliments caloriques concentrés et favorise un taux de cholestérol idéal dans le sang.
Attention aux médicaments généralement utilisés pour réduire le LDL, car ils apportent des effets secondaires dangereux.
Eviter en particulier les céréales-confiseries bourrées de sucre. Egalement réduire le beurre au profit des huiles obtenues en première pression à froid, notamment tournesol.
La mortalité cardio-vasculaire est imputable proportionnellement, à un excès de présence de LDL.
L’essentiel du cholestérol est élaboré par le foie à partir des graisses ingérées ou à défaut, des glucides amidonnés, notamment céréaliens.
Les œufs et les fromages, aliments de compromis, sont pourvoyeurs de LDL et doivent être fortement diminués chez les personnes à risque de haut taux de cholestérol LDL.
 
Conclusion
Un mode de vie sain avec la pratique de l’alimentation spécifique humaine, associée à une activité adaptée, réduit le LDL.
Selon nécessité, la diète et le jeûne seront aussi utilisés pour redescendre le taux de LDL, en cas d’urgence.
Il est malaisé d’accroître le HDL, mais celui-ci, utile, doit être maintenu à son taux maximum.
Rappelons que le cholestérol possède des fonctions positives, dont celle d’aider à la fixation de la vitamine D par voie solaire sur la peau.
Ne craignons pas le mauvais cholestérol, mais agissons pour le réduire constamment.
 

  

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